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Missions des pelotons frontières - Gardes frontaliers - Eté 39 -  Eté 40 -  Les hommes  -liens/Sources

 

 

LES HOMMES

 

 

 

Henri Sibille

 

 Pierre Flammant

 

Jean-Baptiste Dagniaux

 

 Paul Agostini

 

André Bouchardon

 

 Voir aussi

Premiers militaires de la Gendarmerie

tués en Moselle au cours de la campagne 1939/40.  

 

 

    

 

 

         

Pierre Flammant

Peloton N° 507- Rustroff /

1° Compagnie Thionville

7° Légion de GRM

Né le 3 juillet 1907 à Basse-Hamm (Lorraine annexée)  Pierre Flammant est incorporé le 16 novembre 1927 au 43° RI  où il reste durant toute la durée de son service militaire - Il  s'engage en gendarmerie à l'âge de 29 ans; nommé  élève-garde stagiaire à la 7° légion de GRM, il est affecté à la compagnie de Revigny-sur-Ornain le 15/2/1936. Nommé garde à pied le 15/8/1936 il  obtient le certificat aux fonctions de chef de groupe puis rejoint le peloton frontière n° 507 de Rustroff où il obtient le certificat de chef de groupe "unités motocylistes".

Le 28/8/1939, en service au poste de Apach, il est désigné pour constituer une section de combat avec les éléments militarisés de la douane et des gardes-frontaliers. En prévision de l'offensive en Sarre son unité, renforcée par des cavaliers du 30° Régiment de Dragons de Metz, constitue le 8° GRCA aux ordres du colonel Peres.

 Replié vers l’intérieur de la France avec son unité il rejoint la GRM à Vichy où, comme le garde  Sibille, il sert brièvement sous les ordres du capitaine Bouchardon avant d'intégrer la garde personnelle du chef de l'Etat - 

 Pierre Flammant  s'engage alors dans diverses actions clandestines  à très  haut risque pour lui et sa famille.En août 1940, sous les ordres du capitaine Bouchardon, il participe volontairement durant 12 nuits consécutives au déménagement d'un important stock de munitions à l'usine Manuhrin -

Par la suite il procurera vêtements et nourriture à des enrôlés de force polonais et cachera dans son logement de fonction un mosellan déserteur de l'armée Allemande, il  lui facilitera aussi son départ vers le maquis; d'autres enrôlés de force, réfractaires suivront et bénéficieront du même soutien.-Ses activités le conduisent également à faciliter la fuite à des familles juives  de Koenigsmacker et de Metz -

 En 1942/43 il intégrera le réseau du lieutenant Frumin en recrutant des agents de renseignements - Le Lieutenant Frumin sera arrêté en 1943 par la Gestapo et décapité à la hâche.  

Oierre Flammant participera avec sa compagnie, du 20 août au 18 septembre 1944, à toutes les opérations menées avec le maquis d'Auvergne pour la libération de la région de Thiers.

Bravant les ordres de Vichy, il prend avec la 1ère cie du lieutenant Petit, le maquis et s'engage dans les attaques contre les troupes allemandes remontant vers le nord.

En octobre 1944, à la dissolution de la Garde, le gendarme Flammant est affecté à Nancy-

D^plômé en langue allemande il est reconnu comme interprête officiel puis est muté à la 2° légion de gendarmerie d'occupation et participera en qualité d'interprête à l'instruction de prisonniers de guerre allemands qui ultérieurement passeront en jugement à Nuremberg.

Revenu en France, il sert à la compagnie de Thionville où il termine sa carrière à la tête de la brigade d'Algrange -

Pierre Flammant est décédé le 2 mars 1981 à l'âge de 74 ans - il était titulaire de la Médaille militaire, la Médaille des Anciens combattants, la Médaille Commémorative 1939/45 agrafe France-Libération et de la Médaille de la France Libérée.

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 Tiré de l'histoire de la famille Flammant et mis  en ligne  avec l'aimable autorisation de son fils François Flammant,  Major de gendarmerie (H),

 

 

 

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